Programmes des navires

PORT DE TEMA : Programmes des navires

 

Le Programme des navires donne une vue sur :

  • LES NAVIRES ATTENDUS;
  • LA PREVISION ENTREE;
  • LES ENTREES DU JOUR;
  • LES NAVIRES A QUAI;
  • RADE INTERIEURE;
  • RADE EXTERIEURE;
  • DEPLACEMENT;
  • DEHALAGES;
  • PREVISION SORTIE;
  • SORTIE DU JOUR.

Il est présenté sous forme d'un tableau ayant les colonnes suivantes : Navire (Nom du navire) Type (Type de navire), Agent (Ligne ou Transporteur Maritime), Acconier (Entrepreneur de manutention maritime qui assure notamment le chargement ou le déchargement des navires),Quai (le rivage en maçonnerie d'un port où s'accostent les navires), Provenance (Provenance du navire) , Marchandises, Date (Date selon la vue : peut être la date d'arrivée prévue pour les navires attendus ou la date prévue d'entrée du navire dans le port, etc.).

 

Accédez au Programme des navires du Port Autonome de Tema, en cliquant ici.

 Réglementation Portuaire

Pays enclavé, le Burkina importe 90 % de sa marchandise par voie maritime avec transbordement par voie routière par quatre corridors sur plus de 1000 km de distance et un corridor ferroviaire. Le développement de son économie passe donc par le développement de son système de transport et de transit.

Le Port de Tema est l'un des quatre ports utilisés par le Burkina pour son approvisionnement en marchandises.

Le tableau suivant donne une vue sur les distances parcourues entre le Burkina et le Port de Tema

Port

Début corridor

Fin corridor

Longueur (km)

Portion du corridor au BF (km)

Tema

Ouagadougou

Tema

1040

170

Tema

Bobo

Tema

1396

526

 

Le Port de Tema et le corridor ghanéen sont utilisés pour le transit des marchandises à destination des pays de l'hinterland que sont le Burkina Faso, le Mali et le Niger.

Parmi les atouts du Port de Tema, nous pouvons citer :

 

UN CENTRE IMPORTANT >>

Le Ghana est limitrophe à l’ouest avec la Côte d’Ivoire, à l’est avec le Togo et au nord avec le Burkina Faso. Le Ghana possède un littoral de 536 km de long et mesure 672 km du nord au sud. Ses ports maritimes desservent non seulement l’arrière-pays ghanéen, mais fait office de centre de transit pour les pays enclavés comme le Burkina Faso, le Mali et le Niger au nord. Récemment et surtout après le confit de la Cote d’Ivoire, le Ghana est devenu un des itinéraires principaux pour les cargaisons en transit.
L’une des raisons de ce changement a été la plus grande efficacité et les installations améliorées des ports ghanéens, qui lui ont permis de faire une meilleure concurrence au niveau régional.
Le Ghana était le premier pays d’Afrique occidentale à installer des scanners modernes de cargaisons dans ses aéroports et ports maritimes.
Dans le port de Tema, deux machines peuvent analyser par balayage un maximum de 400 conteneurs par jour, ce qui réduit le besoin d’ouvrir et de rechercher un grand pourcentage de conteneurs d’un « article similaire ». Si l’on ajoute à cela la reputation du Ghana de diminuer la bureaucratie et d’adopter des procédures douanières plus simples et plus rapides, cela signifie que les ports ghanéens peuvent à présent offrir certains des services de manutention de cargaisons les plus efficaces de la région.

 

UN CENTRE MARITIME >>

Les ports ghanéens veulent faire du commerce, avec des économies de temps et de coûts globaux allant jusqu’à 40%, comparé à d’autres pays de la région. Les propriétaires de cargos peuvent s’attendre à des dédouanements rapides et des livraisons sûres de leurs marchandises, tout comme une manutention efficace de la part d’une population active sans soucis. Pour ceux qui sont engagés dans une activité commerciale africaine occidentale, la perspective positive de la communauté économique et maritime du Ghana est un souffle d’air frais.
Le projet « Gateway » du Ghana est récompensé, car les volumes de cargaisons et de passagers continuent de grandir dans les ports maritimes et les aéroports. A plus long terme, le gouvernement voudrait attirer des capitaux étrangers et des investissements à travers son programme de développement Vision 2000, en vue de réduire les coûts d’exploitation et d’améliorer l’infrastructure, de façon à faire entrer le Ghana en ligne de compte avec les normes internationales.
Ces politiques ont été développées pour encourager la croissance et les investissements, alors que le Ghana poursuit son ambition de devenir le premier centre d’Afrique occidentale pour l’importation, l’exportation, le stockage, la fabrication et les transbordements de marchandises, y compris des zones franches afin d’encourager les fabricants et les commerçants.

Pour en savoir plus sur le Port de Tema, cliquez ici.

PORT DE TEMA :  Réglementations Portuaires

Le corridor ghanéen est fort de deux ports : Tema et Takoradi. Son plus grand port Tema a été inauguré en 1962 avec pour objectif principal d’accroître le développement industriel du pays et de désengorger le port de Takoradi existant depuis 1928.

Depuis 1997, les échanges entre le Burkina Faso et le Ghana ont constamment augmenté pour atteindre leur plus haut niveau actuellement loin devant les autres pays de l’hinterland. En 2005, plus de 300.000 tonnes de marchandises burkinabé ont transité par le port de Tema contre 80.000 tonnes pour celui de Takoradi. Le corridor ghanéen aura également permis au Burkina Faso  de mieux faire face à la crise ivoirienne. Si cette alternative ghanéenne n’existait pas il n’est pas sûr que les ports de Lomé et de Cotonou auraient pu permettre d’évacuer l’ensemble des marchandises burkinabé.

 

La destination Ghana ne manque pas non plus d’intérêt surtout que le carburant est bon marché. Le super coûte entre 200 et 250 FCFA selon les stations qui pratiquent des prix concurrentiels.

 

Le corridor ghanéen  a également un avantage comparatif sur les autres corridors : l’analyse des avantages de coûts (DANIDA, 1998) révélait déjà un avantage comparatif du corridor ghanéen sur les corridors togolais et ivoirien : les coûts de transit des importations d’engrais, de sous-palan à FOB-remorque sont en moyenne 60% moins élevés (ils varient selon la classification tarifaire) qu’à Abidjan. Les tarifs de transport par camion sont approximativement équivalents.

 

Côté problème, il y a d’abord la barrière linguistique qui empêche une communication parfaite entre les deux pays. Il y a ensuite le problème de la convertibilité de la monnaie. A ces problèmes réels il faut ajouter les autres difficultés liées à une augmentation graduelle du nombre de postes de contrôle par la police et la douane. Ainsi de 17 postes de contrôles en août 2002, l’on est passé à 22 postes en Octobre 2002 puis à plus de 35 postes aujourd’hui (juin 2007) sur l’axe Tema- Accra-Paga. Outre les postes fixes, l’on assiste à un phénomène de multiplication des postes mobiles.

 

L’axe Tema –Kumasi – Techiman- Hamélé (vers Ouessa et Bobo-Dioulasso) utilisé pour la desserte des localités de l’ouest du Burkina, a quelque peu échappé à ce phénomène car peu fréquenté du fait du mauvais état de la voie.

 

L’augmentation du nombre de postes de contrôle s’accompagne également d’une recrudescence des tracasseries, avec pour conséquence l’augmentation des montants des frais ainsi que l’interpellation et la détention abusive de chauffeurs pour les moindres incartades.

 

Il y a aussi les conditions d’utilisation du laissez-passer. Ce document d’un coût d’environ trente mille (30.000) CFA, donnait la possibilité aux camions détenteurs de celui-ci d’effectuer plusieurs entrées et sorties entre le Ghana et le Burkina pendant une période d’un mois de validité. Depuis janvier 2003, la douane ghanéenne a décidé que ce laissez passer n’est plus valable que pour une seule entrée sur le territoire Ghanéen.

 

Il y a également l’escorte douanière. Elle a fait l’objet d’une augmentation continuelle depuis le déclenchement de la crise ivoirienne. Ainsi elle est passée de 50 000 cédis avant la crise à 100 000 cédis en novembre 2002,  150 000 cédis en Janvier 2003, puis à 200 000 et 250 000 cédis en Févier 2003.

 

Enfin les frais de transit imposés aux exportations burkinabé  sont élevés. La réglementation ghanéenne a institué le paiement d’une somme de 200$ US par camions aux exportations transitant par le Ghana. Ce paiement vient s’ajouter aux frais d’escorte (qui n’est même pas effective à l’export) et au fonds de garantie.

 

On peut toutefois noter des projets en cours qui pourraient améliorer les relations entre le Ghana et le Burkina Faso. Parmi ces projets il y a le chemin de fer entre Koumassi et Ouagadougou, le bitumage de la route Yeguereso-Diébougou-Hamelé et la mise en place du poste de contrôle juxtaposé à la frontière.

 

EXPLOITATION PORTUAIRE

Cliquez ici pour avoir accès à la réglementation portuaire du Port de Tema.

Informations tarifaires

Du fait de son enclavement, l’économie du Burkina Faso fait face à de nombreux défis liés aux coûts des transports des marchandises tant au niveau interne que extérieur. Ces coûts élevés constituent un sérieux handicap à l’amélioration de la compétitivité et à l’efficacité économique du pays.

Les facteurs de coûts sont influencés par la distance de transport, la qualité des infrastructures de transport, la qualité des services de transport au niveau portuaire et sur le trajet et la qualité des opérations de transit et de dédouanement. Le secteur des transports est négativement affecté par l’insuffisance et le faible niveau d’aménagement d’infrastructures de transport, d’accueil et de transit, de même que l’insuffisance de système adéquat de traitement du fret ; Au demeurant il faut signaler que le cadre institutionnel et réglementaire du secteur des transports permet librement d’entreprendre des affaires et d’établir des prix. Des textes réglementaires régis par des accords internationaux et par des institutions nationales publiques encadrent les activités du secteur.

Port Autonome de Tema : Informations tarifaires

Les marchandises en transit subissent des coûts de prestations très élevés et sont soumises à de longs délais de formalités. Les cas de vols de marchandises, même conteneurisées dans les enceintes portuaires sont très fréquents.

Il n’est pas aisé de chiffrer avec précision et de façon exhaustive les coûts des services portuaires surtout en ce qui concerne les honoraires des agrées en douane.

Cependant pour nous permettre d’avoir des éléments relatifs aux coûts des prestations dans les différents ports, nous nous en tiendrons aux tarifs de manutention des conteneurs parce que la manutention est la principale opération du passage portuaire et en raison de l’importance actuelle et croissante du conteneur. Quelques produits de grandes consommation transportés en conventionnel peuvent également être une référence intéressante; à ce titre nous avons retenu les produits suivants :le riz, le sucre, le fer à béton.

D’autres opérations annexes telles que les échanges de connaissement ainsi que les passages magasin et terre pleins méritent d’être prises en compte dans les coûts de transit.

Tableau  :  Coûts de manutention des conteneurs et de quelques produits de Référence  en conventionnel en francs CFA au Port de Tema.

Produits

Coûts de manutention des conteneurs et
de quelques produits de Référence  en
conventionnel en francs CFA au Port
de Tema

Conteneur 20’

27 553 F

Conteneur 40’

50 955 F

Riz

2 933,5 F/tonne

Sucre

2 933,5 F/tonne

Fer à béton

8 717,5 F/tonne

 

Tableau  :  Coûts  des opérations annexes au Port de Tema

Opérations

Coûts  des opérations annexes
au  Port de Tema

 

 

 

 

Echange de connaissement

22 000 F/conteneur de 20’

 

38 500 F/conteneur de 40’

Passage magasin

1 020 F/tonne

Passage terre-plein

510 F/tonne

 

LES MESURES DE FACILITATION AU PORT DE TEMA

 

Conformément aux dispositions pertinentes des conventions régionales et internationales sur le commerce en transit des pays sans littoral, les pays de transit de l’Afrique de l’Ouest et les pays sans littoral ont signé des accords bilatéraux qui accordent un traitement préférentiel aux marchandises en transit.

Ce traitement préférentiel se traduit par l’allocution d’espaces portuaires aux pays de l’hinterland, l’octroi d’avantages tarifaires et non tarifaires aux marchandises en transit.

En outre, les pays de l’hinterland sont impliqués dans les activités portuaires au sein des communautés portuaires.

Le Port de Tema mis à la disposition du Burkina des espaces qui ont été aménagés et construits en terre-pleins, entrepôts couverts et bureaux qui sont directement exploités par les institutions du Burkina au Ghana pour le transit de nos marchandises.

Ainsi, le Burkina Faso a pu réaliser des infrastructures dans la zone portuaire de Cotonou qui se composent comme suit :

- Au Port de Tema (Ghana) :

  • 5000 m2 d’entrepôts couverts et de terre-pleins.

- Au Port de Takoradi (Ghana) :

  • Néant.

 L’octroi d’avantages aux marchandises en transit

 

Les avantages octroyés sont de deux types tarifaires et non tarifaires :

  • Les avantages tarifaires sont les réductions sur les taxes et redevances portuaires ;
  • Les avantages non tarifaires portent sur les délais de franchise accordés aux marchandises en transit et des mesures de facilitation des formalités de transit.



Avantages Port de Tema
Avantages tarifaires

Un abattement de 40 % est accordé aux marchandises en
transit non conteneurisées.

Autres taxes

 

Délais de franchise

Une franchise de 21 jours est accordée aux marchandises
en transit qu’elles soient conteneurisées ou en
conventionnel.

L’intégration des pays de l’hinterland dans les activités portuaires 

Les institutions des pays de l’hinterland telles que les Conseils des chargeurs et les Chambres de Commerce ont dans la plupart des cas une Représentation dans les ports.

Ces Représentations sont très impliquées dans la vie des communautés portuaires qui sont des cadres de concertation regroupant tous les intervenants et opérateurs portuaires afin d’améliorer les services offerts à leurs utilisateurs.

Les Représentations des Conseils des Chargeurs et de Chambres de Commerce des pays sans littoral participent activement au fonctionnement de ces communautés portuaires.

Le port de Tema a créé le Tema Port Développement Association qui est l’Association de la  Communauté Portuaire avec un bureau exécutif au sein duquel le CBC occupe le poste électif de trésorier.

 

Par ailleurs, il est intéressant de noter que les différentes communautés portuaires entretiennent des relations suivies avec leurs clients du Burkina Faso, du Mali et du Niger à travers :

  • L’organisation régulière des missions commerciales dans ces pays pour échange;
  • directement avec leurs clients afin d’améliorer les services offerts aux marchandises en transit ;
  • Une politique de proximité avec les clients par l’installation récente de Représentants des ports dans les pays de l’hinterland.


Nos publications

Espace du personnel